⛽ Alors que le renforcement des Zones à Faibles Émissions (ZFE) est entré en vigueur le 1er janvier 2025, de nombreux doutes subsistent quant à leur efficacité réelle. Initialement présentées comme un outil majeur pour améliorer la qualité de l’air, ces mesures semblent aujourd’hui manquer de moyens et de volonté politique pour atteindre leurs objectifs.

Une ambition freinée par l’absence de contrôle
🚗 Les ZFE, instaurées dans plusieurs grandes métropoles, visent à réduire les émissions polluantes en interdisant progressivement les véhicules les plus anciens et les plus polluants. Cependant, faute de systèmes de contrôle automatisés (comme la vidéoverbalisation), leur mise en application reste à ce jour largement théorique. Promis depuis 2023, ces dispositifs de contrôle sont aujourd’hui repoussés à 2026. Cette absence de sanctions transforme les ZFE en mesures « pédagogiques », voire « virtuelles », selon les mots de Sylvain Raifaud, coprésident du Groupe écologiste, social et citoyen de la Métropole du Grand Paris.
Une application inégale selon les territoires
🌆 Dans certaines métropoles comme Grenoble, Montpellier ou Bordeaux, les ZFE sont étendues aux véhicules Crit’Air 3, mais sans obligation stricte de mise en conformité. Ailleurs, seules les voitures immatriculées avant 1997, représentant moins de 1 % du parc automobile, sont concernées. Ces disparités démontrent un manque de coordination nationale et une volonté politique insuffisante pour faire des ZFE un outil transformateur.
Une critique écologiste qui résonne
💪 Claudine Bichet, vice-présidente écologiste de Bordeaux Métropole, ne mâche pas ses mots en qualifiant ces mesures de « ZFE pour rien ». Dans les colonnes du Monde, elle rappelle que ces dispositifs, tels qu’ils sont pensés aujourd’hui, ne permettront pas de répondre efficacement aux enjeux de qualité de l’air et de santé publique.
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Quelles solutions pour rendre les ZFE efficaces ?
💡 Il est clair que les ZFE doivent être accompagnées de mesures concrètes pour répondre aux attentes des citoyens et des experts. Parmi ces mesures :
- ✅ Des aides financières renforcées pour encourager le renouvellement du parc automobile.
- ✅ Une approche coordonnée entre les métropoles pour éviter les disparités territoriales.
- ✅ Des solutions de mobilité durable, comme le développement des transports en commun, des pistes cyclables et des zones piétonnes.
- ✅ La mise en place rapide de systèmes de contrôle automatisé (vidéoverbalisation) pour garantir le respect des règles.
Conclusion
⚖️ Les Zones à Faibles Émissions représentent un pas important vers la transition écologique, mais elles ne peuvent se limiter à des promesses en l’air. Leur succès repose sur une volonté politique forte, des moyens adaptés et une vision globale de la qualité de l’air et de la santé publique. Il est temps d’agir pour que ces zones deviennent véritablement à faibles émissions, et non à faibles ambitions.