Hier a eu lieu le sommet de l’agroécologie avec le maire de Bordeaux Pierre HURMIC et Eve Gabrielle Demange 🌳, nous avons assistés à ce sommet organisé par l’ Association Agroécologique de Carbouey en lien avec le BIOTOPE FESTIVAL.
La ville de Bordeaux s’est engagée aux côtés de l’association Carbouey pour accueillir le Sommet.
La question principale de la journée : l’agroécologie est-elle une solution pour une gestion pérenne de l’eau ?
Les intervenants experts ont abordé le lien entre agriculture et eau, sous différents angles et explorer les pratiques agroécologiques. Cette journée a été animée par Françoise Vernet.
L’eau dans le sol, l’eau et les végétaux, l’eau dans les écosystèmes… Telles sont les thématiques qui ont été expliqué en croisant les dernières recherches scientifiques avec la mise en pratique des principes agroécologiques sur le terrain.
La liste des intervenants tous aussi passionnant que passionnés : Marc-André SELOSSE, Lionel RANJARD, Marceau Bourdarias…
Ils ont brillamment répondu aux questions suivantes :
– En quoi la structure et la vie du sol peuvent-elles avoir un effet sur le stockage de l’eau en son sein ?
– Quel rôle de la vie du sol dans la circulation de l’eau ?
– Choix des essences vis-à-vis de la pénurie d’eau ?
– Quel impact des différentes techniques de conduite des plantes pérennes (greffe, taille,…) ?
Hier, tandis que la Commission européenne renouvelait l’autorisation du glyphosate dans l’Union Européenne pour dix ans, la Ville de Bordeaux s’engageait aux côtés de l’Association Agroécologique de Carbouey pour lancer le premier Sommet de l’Agroécologie à Bordeaux.
Durant une journée complète, les meilleurs chercheurs et chercheuses de INRAE, du Muséum national d’Histoire naturelle, de Bordeaux Sciences Agro (Officiel), celui de l’agriculture, des étudiant.e.s, enseignant.e.s, maraicher.e.s, viticulteurs et viticultrices, des élu.e.s et des citoyen.ne se sont interrogés ensemble sur la façon dont l’agroécologie pouvait préserver les sols et la ressource en eau mais aussi « casser le geste chimique » tout en assurant de bons revenus aux agriculteurs et agricultrices.
Une première édition qui s’est déroulée dans une salle Athénée à guichet fermé hier !
Les échanges passionnants nous ont montré le visage d’une agriculture vivante, inventive, créative, passionnante, à la hauteur des enjeux d’avenir. Un autre modèle agricole est possible, et même déjà à l’œuvre partout sur le territoire. Il ne s’agit pas de revenir en arrière, il s’agit de repenser les pratiques à la lumière des limites planétaires.
Une des meilleures manières d’accompagner le changement, c’est de mettre en lumière ce qui marche, donner les moyens aux pionniers et pionnières d’avancer, de se fédérer pour faire grandir un nouveau récit d’une agriculture agile, intelligente, résiliente, qui réussit. C’est ce que nous avons fait hier en tant qu’elu.e.s, et que nous allons continuer à faire dans les années à venir. Car le changement des pratiques se construit sur le temps long.
Une phrase de Marc-André Selosse que j’ai beaucoup aimé : « Si un jour quelqu’un vous dit que l’agroécologie ne peut pas nourrir la planète, c’est le signe de son incompétence. »
Bravo à l’Association-agroécologique De Carbouey pour cette première édition réussie, Xavier Planty, Marina Galman, Céline Collin-Bellier, Patricia Laplagne, merci aux intervenant.e.s, à Vernet Françoise, Présidente de l’association Terre et humanisme pour l’animation, à Madina Querre pour son accompagnement, à Marie Poirot, la DSU et les services de la mairie de Bordeaux pour tout le boulot ! Guillaume Sengenes
Merci à Jean-Louis Dubourg, Président de la Chambre d’Agriculture de la Gironde pour sa présence.
Photos (C) TS- mairie de Bordeaux
