Avec Sylvie Cassou-Schotte, la vise présidente de l’eau et l’assainissement de Bordeaux Métropole, nous étions à cette réunion du bureau du schéma d’aménagement de gestion de l’eau de l’estuaire de la Gironde et milieux associés.
C’est avec grand intérêt que nous avons participé aux échanges pour rappeler la perte de la biodiversité dans l’estuaire et qu’il faut trouver des solutions pour inverser la courbe !

[De l’adaptation des pratiques dans l’Estuaire de la Gironde, pour préserver les écosystèmes aquatiques]
Hier s’est tenu le Bureau de la CLE du SAGE Estuaire, animé par le SMIDDEST. Parmi les sujets à l’ordre du jour, deux acteurs économiques majeurs de l’Estuaire ont présenté leur bilan et leurs plans d’actions sur les démarches qu’ils ont mises en oeuvre pour limiter l’impact de leurs activités sur l’environnement de l’Estuaire.
EDF tout d’abord a rappelé les dispositifs existant pour limiter l’aspiration de la faune estuarienne dans les prises d’eau de refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Blaye (forme des prises d’eau, tambours filtrants, systèmes de rejet à l’Estuaire des poissons recueillis). L’étude des impacts des prises d’eau sur les poissons migrateurs (civelles, aloses) a été présentée ainsi que les améliorations proposées sur les systèmes de prélèvement et sur le suivi des effets.
Le Grand Port Maritime de Bordeaux a ensuite présenté ses interventions dans le maintien du chenal de navigation de l’Estuaire jusqu’à Bordeaux. Les actions réalisées ont porté sur l’amélioration des pratiques de dragage, de son suivi et de son évaluation. Le GPMB a également avancé sur la définition de nombreux protocoles exploratoires (faisant l’objet de sujets de recherche) visant à mieux connaître les impacts sur le milieu, en particulier sur les zones de nourriceries, de frayères, sur les vasières. Ces travaux ont fait l’objet de réflexions partagées en groupes de travail associant scientifiques, le SMIDDEST, le Parc Naturel Marin et l’Agence de l’Eau.
Enfin la réunion, riche en débats, s’est poursuivie par le constat fait par l’équipe du SMIDDEST sur le manque de vision globale sur les effets cumulés des nombreux projets d’aménagements logistiques, en particulier sur les zones humides du périmètre du SAGE. Les échanges ont conclu sur la nécessité de poursuivre la sensibilisation des porteurs de projets, des services en charge de l’aménagement, des élus en général qui, conscients des enjeux locaux, manquent cependant souvent de la vision territoriale d’ensemble.
