
Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient, de nombreuses voix s’élèvent pour faire de l’eau un élément central des politiques publiques. Une gestion équilibrée de l’eau s’accompagnera forcément d’un nouveau regard sur cette ressource en partage.
La Ville de Bordeaux est traversée par un fleuve qu’on ne présente plus, la Garonne. Maxime Ghesquière, conseiller municipal au cycle de l’eau, œuvre pour une reconnaissance juridique du fleuve Garonne. Reconnaître un cours d’eau, c’est reconnaître ses droits fondamentaux et c’est aussi permettre aux citoyens de devenir des gardiens de cette entité naturelle.
A Bordeaux, nous avons aussi des fontaines. Aujourd’hui, 97% d’entre elles sont en service grâce au suivi des services et de notre élu référent. Certaines restent fonctionnelles l’hiver pour permettre à tous.tes de conserver un accès à l’eau. La valeur sociale de la gestion de l’eau n’est plus à prouver.
A l’échelle métropolitaine, les écologistes ont œuvré pour un passage en gestion publique de l’eau. Que l’eau soit dans les mains d’une régie publique change beaucoup : elle revient aux habitant.es. Plus de 50 millions € vont par exemple être investis sur les 3 ans pour renouveler les canalisations et réparer les fuites.
Enfin, et comme l’eau n’a pas de frontière, il y a des combats qui dépassent le cadre de la métropole. Nos élus sont engagés dans la lutte contre des projets d’un autre temps qui méprisent l’environnement et les habitant.es. Les projets de ferme aquacole Pure Salmon au Verdon-sur-Mer et de Surfpark à Canéjan n’ont pas leur place, ici ou ailleurs. Nous serons toujours du côté de ceux qui anticipent et qui raisonnent avec bon sens.