« Ce nâest pas la Terre qui appartient Ă lâhomme, mais lâhomme qui appartient Ă la Terre. » â Proverbe amĂ©rindien
đ± Un pas historique a Ă©tĂ© franchi au SĂ©nat : la sĂ©natrice Monique De Marco a dĂ©posĂ© une proposition de loi constitutionnelle visant Ă modifier la Charte de lâEnvironnement pour y inscrire la reconnaissance des droits de la Nature.
đż Dans lâexposĂ© des motifs, deux riviĂšres girondines symboliques sont citĂ©es : la vallĂ©e du Ciron et Garonne. Ces mobilisations locales incarnent une aspiration collective : offrir aux Ă©cosystĂšmes menacĂ©s une vĂ©ritable personnalitĂ© juridique.
đ§ Lâarticle unique du texte propose que « la nature et les Ă©lĂ©ments qui la composent ont le droit dâexister et dâĂ©voluer en tant quâĂ©cosystĂšme » â une formulation claire, puissante et fondatrice pour le droit de lâenvironnement français.
đ„ De lâĂquateur Ă la lagune espagnole de la Mar Menor, le monde avance vers une mĂȘme conscience : celle dâune justice Ă©cologique qui reconnaĂźt la nature non plus comme un objet Ă exploiter, mais comme une alliĂ©e Ă respecter.
đ FĂ©licitations Ă Monique De Marco pour cette initiative audacieuse et essentielle, qui inscrit la France dans le mouvement international de reconnaissance des droits de la nature.
đ Lire la proposition de loi sur le site du SĂ©nat :
đ Proposition de loi constitutionnelle n°891 (2024-2025)