🧲 La dernière vidéo de Monsieur Bidouille m’a littéralement électrisé. On y explore avec rigueur et pédagogie les coulisses du recyclage des métaux, ces ressources critiques sur lesquelles repose notre transition énergétique… mais aussi nos paradoxes.
🔬 À travers des données à retrouverdans la description, cette vidéo éclaire les limites physiques du recyclage, les enjeux géopolitiques liés aux minerais, et surtout la nécessité de penser sobriété, bien au-delà de la seule circularité.
💧 Et n’oublions pas l’eau invisible : pour extraire par exemple une tonne de cuivre, il faut en moyenne entre 40 et 200 m³ d’eau selon les sites et techniques. À la mine d’Escondida au Chili, ce chiffre atteint 82,7 m³ par tonne. Cette eau virtuelle, mobilisée pour broyer, laver, séparer les minerais, aggrave la pression sur les ressources hydriques, surtout dans les zones arides. Chaque gramme de métal porte donc en lui une empreinte hydrique qui nous rappelle l’interdépendance entre transition énergétique et justice de l’eau.
🌍 Une invitation à repenser nos modèles de production, de consommation, et de dépendance technologique. Car recycler ne suffira pas, si l’on continue à extraire toujours plus.
« Rien ne se perd, tout se transforme… mais à quel prix ? » – Lavoisier revisité