L’eau est notre bien commun, une ressource vitale qui façonne nos territoires et nourrit nos écosystèmes. Pourtant, derrière les discours officiels sur la préservation de cette ressource, une autre réalité se joue : celle d’une eau accaparée par des intérêts privés, où la démocratie vacille sous le poids du lobbying agro-industriel.
🌍 Un rapport accablant Greenpeace vient de publier « Démocratie à sec », un rapport d’enquête qui met en lumière les mécanismes opaques par lesquels les lobbies agricoles influencent la gouvernance locale de l’eau, avec la complicité de l’État. Préfets sous pression, commissions locales de l’eau verrouillées, financements orientés : tout concourt à prioriser l’irrigation intensive au détriment des écosystèmes et des usages partagés de l’eau.
🚜 Les commissions locales de l’eau sous influence. Les CLE (commissions locales de l’eau), censées être des lieux de concertation et de décision équilibrée, sont souvent dominées par des représentants de l’agriculture productiviste. Cette surreprésentation oriente les choix vers des solutions favorisant le stockage de l’eau pour l’agriculture intensive, au mépris des milieux aquatiques et des autres usagers.
🔍 Un modèle de gestion à repenser Ce rapport montre comment les décisions stratégiques sur l’eau sont biaisées dès l’échelle locale, entravant la transition agroécologique et menaçant la disponibilité de l’eau pour tous. Pendant que l’on parle de sobriété, des mégabassines se multiplient, privatisant une ressource censée être partagée.
📖 À lire absolument ! Face à ces dérives, il est essentiel d’informer et de mobiliser. Ce rapport apporte des éléments factuels et documentés qui devraient interpeller chaque citoyen soucieux de l’avenir de nos rivières et nappes phréatiques.
📌 Découvrez le rapport ici : VERSION-NON-FINALISEE_rapport_eau_GP.pdf
💬 Et vous ? Avez-vous constaté ces pratiques dans votre territoire ? Comment préserver une gestion réellement démocratique de l’eau ? Vos avis comptent !
