Hier, j’ai eu le privilège de visiter le cimetière de la Chartreuse, un joyau du patrimoine bordelais, où chaque allée résonne d’histoire et de mémoire collective. Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la sortie du dernier numéro de Cambo, une revue qui explore les liens entre l’urbanisme et la société.

🔎 Une conférence marquante a suivi cette immersion historique. Parmi les interventions, celle de Damien Le Guay a mis en lumière un chiffre saisissant : chaque année, 23 millions de Français se rendent sur la tombe de leurs proches. Cette réalité interroge notre rapport à la mort et aux lieux qui lui sont dédiés. Dans une société en perpétuelle transformation, où les pratiques funéraires évoluent, cet attachement profond aux sépultures demeure un marqueur culturel fort.

🌿 Les cimetières, des espaces en mutation
Autrefois perçus comme des lieux strictement consacrés au recueillement, les cimetières connaissent aujourd’hui de nouvelles dynamiques. Certains deviennent de véritables poumons verts, à l’image du Père-Lachaise à Paris, qui accueille une biodiversité remarquable. D’autres intègrent une dimension culturelle et artistique, avec des expositions ou des visites patrimoniales. La question de leur place dans l’espace urbain est donc essentielle : comment les intégrer à la ville sans perdre leur essence mémorielle ?
👏 Félicitations à l’agence d’urbanisme Bordeaux Aquitaine (A’urba) et au Conseil d’architecture de l’urbanisme et de l’environnement (CAUE) Gironde pour cette initiative enrichissante. Le dialogue entre patrimoine funéraire et aménagement urbain ouvre des perspectives intéressantes pour réinventer ces espaces tout en respectant leur vocation première.
🔗 Pour approfondir cette réflexion :
💬 Et vous, comment percevez-vous ces lieux ? Faut-il les conserver intacts ou leur imaginer de nouveaux usages ? Partagez vos réflexions !
📸 Je partage ici quelques images de tombes remarquables, symboles d’un passé qui dialogue avec le présent.


