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💦 L’eau est un bien commun, essentiel à la vie et à notre santé. Pourtant, une menace invisible pèse sur sa qualité : la contamination massive par une molécule issue de la dégradation du flufénacet, un pesticide récemment classé perturbateur endocrinien. Cet enjeu, mis en lumière par un article du Monde signé par les journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Mandard, appelle une prise de conscience et une action immédiate.

⚠️ Un polluant éternel aux conséquences majeures

Les pesticides sont depuis longtemps au cœur des débats environnementaux. Toutefois, la découverte de ce nouveau contaminant révèle un problème d’une ampleur inédite. Ce résidu persistant du flufénacet se retrouve dans nos rivières, nos nappes phréatiques et donc, in fine, dans l’eau potable distribuée à des millions de citoyens.

Ce pesticide, largement utilisé en agriculture pour lutter contre les mauvaises herbes dans les cultures de céréales, se transforme dans l’environnement en une molécule stable qui s’accumule durablement. Une pollution diffuse qui rend les traitements d’épuration complexes et coûteux, mettant en péril la conformité de l’eau potable à la réglementation européenne.

📢 Une alerte scientifique et citoyenne

Face à cette situation, les associations environnementales appellent à l’interdiction immédiate du flufénacet et à un renforcement des contrôles sur les pesticides et leurs dérivés. L’enjeu est double : protéger la santé publique et préserver nos écosystèmes aquatiques d’une pollution durable.

En tant que défenseur du cycle de l’eau et de la justice écologique, je partage cette inquiétude et appelle à une mobilisation collective. Nous devons repenser notre modèle agricole et favoriser des alternatives basées sur l’agroécologie et les solutions fondées sur la nature. La protection de nos ressources hydriques ne peut plus attendre.