đŻïž Hier, devant la mairie de Bordeaux, nous Ă©tions nombreux Ă nous rassembler pour une minute de silence en hommage au cycliste tragiquement dĂ©cĂ©dĂ© Ă Paris. Un moment de recueillement suivi dâun « dead in », symbole puissant de la vulnĂ©rabilitĂ© des usagers de la route et de lâurgence Ă garantir leur sĂ©curitĂ©.

đ Ce drame, comme tant dâautres, rappelle une rĂ©alitĂ© brutale : le danger omniprĂ©sent auquel font face les cyclistes dans nos villes. Trop souvent, les amĂ©nagements insuffisants, le partage inĂ©gal de lâespace public et lâimprudence mĂšnent Ă des accidents Ă©vitables. Chacun de ces drames est une tragĂ©die de trop.
â ïž Nous devons faire de la sĂ©curitĂ© des cyclistes une prioritĂ©. Ce combat ne se limite pas Ă des infrastructures adaptĂ©es, il implique aussi une prise de conscience collective, un changement culturel dans nos maniĂšres de nous dĂ©placer et une volontĂ© politique forte pour rĂ©Ă©quilibrer lâespace urbain.
đČ Se dĂ©placer Ă vĂ©lo ne devrait jamais ĂȘtre un risque de mort. Il est impĂ©ratif dâagir, dâexiger des amĂ©nagements sĂ©curisĂ©s, de protĂ©ger celles et ceux qui font le choix dâune mobilitĂ© plus durable et plus respectueuse de notre environnement.
đ Que cette minute de silence ne soit pas vaine. Quâelle soit un appel Ă lâaction, Ă la responsabilitĂ© et Ă la transformation de nos villes en espaces oĂč chacun peut circuler en sĂ©curitĂ©.