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Assises nationales de la qualité de l’air : un rendez-vous crucial pour nos territoires

🌬️ La qualité de l’air, un enjeu vital
Les Assises nationales de la qualité de l’air 2024, qui se sont tenues à Grenoble, ne sont pas seulement un lieu de réflexion, mais un véritable laboratoire pour imaginer les politiques publiques de demain. Alors que 40 000 décès par an en France sont attribués à la pollution de l’air, il est impératif d’agir avec ambition et cohérence pour inverser la courbe. Cet enjeu dépasse le simple cadre environnemental : il touche à notre santé, notre économie, et surtout, à notre justice sociale.

🌍 Un combat local et global
Les collectivités locales, premières lignes face à cet enjeu, ont montré leur capacité à innover et à agir. Les ateliers et tables rondes ont mis en lumière des initiatives fortes, comme la mise en œuvre de zones à faibles émissions, le renouvellement des appareils de chauffage au bois ou encore des campagnes contre le brûlage des déchets verts. Mais pour aller plus loin, il faut un soutien national ambitieux. L’État doit cesser les coupes budgétaires et au contraire renforcer les outils financiers pour permettre aux territoires d’agir.

🛠️ Des outils et des freins
Le bilan des Assises met en lumière une réalité criante : les moyens actuels ne suffisent pas. Le Fonds Vert ou les dispositifs tels que le Fonds Air Bois sont indispensables, mais encore largement insuffisants pour couvrir les besoins. À cela s’ajoutent les inégalités territoriales : dans certaines zones, les habitants subissent une pollution chronique sans bénéficier des dispositifs adaptés. Cette injustice doit être au cœur des politiques publiques.

🚦 2024-2030 : un horizon à préparer ensemble
La nouvelle directive européenne sur la qualité de l’air fixe des objectifs clairs pour 2030 : réduction des particules fines, surveillance renforcée, mais aussi un effort colossal pour atteindre les seuils préconisés par l’OMS. Atteindre ces objectifs nécessite un changement radical dans nos approches : transition énergétique, mobilisation des citoyens, mais aussi régulation des secteurs les plus polluants.

✊ Un appel à l’action collective
Les Assises nous rappellent que la qualité de l’air ne peut être un enjeu secondaire. Elle doit être un axe structurant des politiques publiques. Investir dans la qualité de l’air, c’est investir dans la santé publique, réduire les inégalités sociales et territoriales, et préparer un avenir résilient face au changement climatique.

Pour cela, l’engagement des collectivités doit être soutenu par des politiques nationales ambitieuses. L’État, les entreprises et les citoyens doivent marcher ensemble. Parce que respirer un air sain est un droit fondamental, et non un privilège.

Assises nationales de la qualité de l’air 2024 à Grenoble