đ Lâeau est un droit, pas un produit.
Dans nos sociĂ©tĂ©s modernes, lâaccĂšs Ă une eau de qualitĂ© devrait ĂȘtre un acquis. Pourtant, les chiffres sont alarmants : pesticides, nitrates, PFAS et rejets industriels continuent de polluer nos riviĂšres, nos nappes et nos rĂ©seaux. Laisser faire, câest trahir un principe fondamental : celui de la justice environnementale.
đš Quand les Ă©lu.es politiques ferment les yeux…
La qualitĂ© de lâeau est aussi un marqueur de choix politiques. Chaque fois quâon tolĂšre une pollution, quâon ferme une station de mesure ou quâon repousse une mise aux normes, ce sont des milliers de citoyen·nes qui sont exposé·es. Il ne suffit plus dâalerter, il faut agir : renforcer les contrĂŽles, exiger la transparence des donnĂ©es, faire appliquer le principe pollueur-payeur.
âïž Il est temps dâimposer des droits Ă nos riviĂšres.
Les cours dâeau sont des entitĂ©s vivantes, pas des canalisations Ă rentabiliser. Donner une personnalitĂ© juridique Ă nos fleuves comme la Garonne, câest reconnaĂźtre leur rĂŽle vital dans nos Ă©cosystĂšmes. Câest aussi une maniĂšre dâempĂȘcher leur destruction par des logiques purement Ă©conomiques.
đŁ Je continuerai Ă porter ce combat.
Ă Bordeaux, nous agissons : pour une eau publique, pour un suivi rigoureux de la qualitĂ©, pour des solutions fondĂ©es sur la nature. Mais nous avons besoin dâun sursaut politique national. Lâeau ne doit pas devenir le prochain marchĂ© spĂ©culatif : elle doit rester un commun.